La caméra du réalisateur reste fixe. Fixe sur des couloirs d’hôpitaux, fixe lors des entretiens. 10 audiences sont filmées, entre le patient hospitalisé sous contrainte, accompagné de son avocat, et le/la juge de la liberté et des détentions. La procédure est obligatoire avant le 12ème jour d’entrée en hospitalisation, et pour les réévaluations à 6 mois quand le patient n’est pas sorti. Le patient a son temps de parole et le juge délibère sur le maintien ou non de la contrainte. Le film est brut, dur, mais il a l’audace de mettre en avant un tabou, l’hospitalisation sous contrainte et ce qui se passe du point de vue juridique lorsque les portes se referment…