“12 jours”, film de Raymond Depardon, 2017 ARTE éditions
La caméra du réalisateur reste fixe. Fixe sur des couloirs d’hôpitaux, fixe lors des entretiens. 10 audiences sont filmées, entre le patient hospitalisé sous contrainte, accompagné de son avocat, et le/la juge de la liberté et des détentions. La procédure est obligatoire avant le 12ème jour d’entrée en hospitalisation, et pour les réévaluations à 6 mois quand le patient n’est pas sorti. Le patient a son temps de parole et le juge délibère sur le maintien ou non de la contrainte. Le film est brut, dur, mais il a l’audace de mettre en avant un tabou, l’hospitalisation sous contrainte et ce qui se passe du point de vue juridique lorsque les portes se referment…